La révolution du numérique dans le domaine du transport a suscité le développement de la profession des conducteurs VTC. De fait, cette activité attire de plus en plus de chauffeurs classiques, ou autres individus en quête d’emploi.
Cependant, cette profession ne s’exerce pas de façon anarchique, car elle est réglementée depuis la base. Alors si vous envisagez de devenir un chauffeur VTC, lisez cet article pour découvrir les étapes à suivre.
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Plan de l'article
Passer l’examen avec ou sans une formation préalable
Pour exercer la profession de chauffeur VTC, il est recommandé de suivre une formation adaptée, puis de passer l’examen. La préparation de cet examen peut se faire de deux façons, et il revient au candidat de choisir l’option qui l’arrange au mieux.
Si votre emploi du temps le permet, alors suivez une formation de chauffeur VTC grâce à Axe Formation Conseils à Vitry-sur-Seine. Il existe aussi de nombreuses plateformes en ligne qui offrent cette formation. En général, il faut prévoir environ 400 euros pour pouvoir accéder à ces cours.
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Toutefois, il est essentiel de notifier que l’exercice du métier n’est pas impérativement subordonné à une formation. Pour ceux qui le désirent, il existe alors la possibilité de passer l’examen sous le statut de candidat libre.
Dans l’un ou l’autre des cas, vous devriez vous connecter à la plateforme dédiée pour vous inscrire à l’examen. En cas d’échec au premier examen, vous serez autorisé à faire deux autres essais au cours de la même année.
En cas d’admissibilité, le chauffeur peut aussi décider de suivre une formation liée à la gestion de son activité. Par ailleurs, cette nouvelle formation lui permettra aussi d’acquérir des notions juridiques relatives à son statut de conducteur VTC.
Obtenir la carte professionnelle
La carte professionnelle est l’impératif pour exercer en tant que conducteur VTC. Son obtention est précédée d’une demande adressée au service de la préfecture situé dans le département de résidence du chauffeur.
En complément à cette demande, il faut aussi remplir certaines conditions et bien évidemment fournir des documents. Pour connaitre les pièces à fournir dans le dossier, vous pouvez vous rapprocher de la préfecture de votre localité. Et une fois que le candidat aura obtenu sa carte, il devra l’apposer sur son véhicule de façon à ce que sa photographie soit bien visible.
Opter pour un statut juridique
L’étape suivant l’obtention de la carte est la mise en place d’un cadre juridique qui permettra au chauffeur de s’inscrire au registre professionnel. Pour cela, il doit faire un choix parmi les deux formes juridiques existantes.
Aspire-t-il à une profession libérale ? Ce qui sous-entend la création d’une micro-entreprise VTC. L’autre option consiste à exercer pour une entreprise commerciale. Dans ce cas, il sera amené à choisir entre l’EURL ou le SASU.
Choisir le véhicule idéal et consentir aux assurances
L’automobile de service du chauffeur VTC doit répondre à des critères bien définis. Parmi ceux-ci, on note la robustesse du moteur, et la configuration de l’engin. De façon concrète, l’auto doit disposer de 4 voire 9 places, y compris celui du chauffeur.
De plus, le véhicule doit être coupé suivant des dimensions données, et avoir au minimum 4 portières. Côté assurance, le conducteur doit souscrire à une assurance couvrant ses responsabilités civiles liées au travail. Par ailleurs, il doit aussi assurer son véhicule de service.